Retourner au site principal

Divorce à l'amiable

Divorcer simplement, à un prix forfaitaire

 For the English version of this website, click here.

En Suisse, presque deux mariages sur cinq se terminent par un divorce. Lorsque les époux ne sont pas d’accord sur les modalités de la séparation, un divorce peut vite se transformer en calvaire avec, au final, des frais importants à la clé.

Un divorce à l’amiable (dit « sur requête commune » ou « divorce par consentement mutuel ») est – de loin – une solution plus avantageuse : elle permet de limiter les frais d’avocat et de justice, de se mettre d’accord sur les modalités et d’éviter un procès sans fin. Cette solution permet également de se quitter en bons termes, sans animosité, pour le bien de la famille et des enfants.

Un divorce à l'amiable s'adresse aux cas peu complexes dans lesquels les époux tombent d'accord sur l'ensemble des modalités du divorce. Le rôle de l'avocat consiste à rédiger une requête en ce sens au tribunal, tout en renseignant les époux sur d'éventuelles limitations posées par la loi et les solutions alternatives envisageables.

Le présent guide vise à vous aider à fournir à l’avocat les éléments clés pour la rédaction d’un divorce sur requête commune uniquement. Il n'a pas pour vocation d'être exhaustif ou de vous présenter toutes les solutions possibles. Outre la réunion des documents nécessaires, l’essentiel de la tâche consistera, pour vous, à trouver ensemble un accord sur les modalités du divorce ( voir les étapes clés).

Les mêmes principes s'appliquent pour l'essentiel en matière de dissolution à l'amiable d'un pertenariat enregistré pour les couples de même sexe (dans le cadre de l'ancien droit).

Les tribunaux suisses sont compétents pour prononcer un divorce, que vous soyez de nationalité suisse ou étrangère, à condition que votre domicile se trouve en Suisse. En vertu de plusieurs accords internationaux, un divorce prononcé en Suisse sera en principe reconnu à l'étranger, en particulier au niveau européen. La reconnaissance n'est pas automatique et des démarches administratives, propres à chaque pays, sont souvent requises.

Pour plus de renseignement sur un divorce à l'amiable pour CHF 600.–, veuillez lire la suite de la présente page ou contacter l'avocat par courriel ou au moyen du formulaire de contact, ou convenir d'un rendez-vous par téléphone au   022 707 99 11  pour une consultation à un prix forfaitaire.

Vous vous êtes déjà mis d'accord sur l'ensemble des éléments du divorce ? Vous pouvez alors prendre un rendez-vous par téléphone ou un   rendez‑vous en ligne .

Un divorce à l'amiable est-il fait pour ma situation ?

Si vous êtes encore en mesure de dialoguer avec l'autre conjoint, un divorce à l'amiable (ou par consentement mutuel) est possible dans la quasi totalité des scénarios, que cela soit avec ou sans enfant. Vous mettre d'accord vous permettra d'économiser de manière conséquente des frais d'avocat ou de justice. S'il existe quelque règles strictes en matière de fixation de la pension pour l'enfant ou le partage de l'avoir de prévoyance, le reste des éléments est laissé aux libres choix des conjoints dans le cadre de leur divorce.
 Si vous hésitez à en parler avec votre époux ou si vous souhaitez savoir plus en avant vos droits dans un divorce, n'hésitez pas à convenir d'un rendez-vous pour un prix forfaitaire par téléphone ou un   rendez‑vous en ligne .

Je souhaite connaître mes droits dans un divorce

Pour un entretien personalisé, veuillez contacter le Cabinet ou téléphoner au   022 707 99 11  pour convenir d'un rendez-vous à un prix forfaitaire. Vous pouvez également prendre un   rendez‑vous en ligne. Il sera toujours possible d'initier une procédure de divorce à l'amiable par la suite.

Partager cette page

Partager cette page Transmettre cette page par courriel ou les réseaux sociaux :

Principe du forfait

Simple, économique et (plus) rapide qu'un divorce conflictuel

 Imprimer cette page

  1. L’avocat propose la réalisation d’un divorce sur requête commune (à l'amiable) pour un prix forfaitaire de CHF 600.– (TVA incluse) ;

  2. Cette offre s'adresse en particulier aux cas peu complexes, dans lesquels les époux se mettent d’accord sur l’ensemble des éléments du divorce.

  3. Ce que qui est inclus dans le prix forfaitaire :
    • Le premier entretien au Cabinet de l’avocat (durée max. de 1h) ;
    • La rédaction d’une requête commune de divorce, de la convention de divorce et d’un chargé de pièces (durée max. de travail : 2h) ;
    • La correspondance (téléphone, courrier et courriel) et conseil pour un maximum de 30 min., notamment pour répondre à toutes vos interrogations après l’entretien et suivre les étapes de la procédure.
  4. Ce qui n’est pas inclus :
    • L’ensemble des éléments non-listés précédemment, soit en particulier :
    • Les frais de justice : la facture vous sera envoyée directement par le Tribunal. En principe, les frais de justice se situent entre CHF 600.– et CHF 1'000.– dans le canton de Genève, selon la complexité de la cause. Il convient de se mettre d’accord sur la répartition de ces frais dans la convention de divorce ;
    • Les frais pour l’obtention des documents (p.ex. certificat de famille), qui sont à la charge des époux ;
    • Le travail de médiation : l’avocat n’a pas le rôle de médiateur, ceci pour une raison d’intérêts parfois divergeants entre les époux. Son rôle consiste à guider les deux époux sur une solution susceptible d’être validée en justice et à rédiger une convention en conséquence ;
    • Le travail de rédaction de l’avocat excédant 2h : en principe, ce cas de figure ne devrait pas arriver ; si un divorce se révèle d’emblée trop complexe et nécessitera vraisemblablement un travail conséquent, l’avocat le signalera dès le 1er entretien pour trouver un arrangement.


Les frais d'avocat dépasseront-ils CHF 600.– ?

Non. Le plus dure du travail consiste pour vous qui souhaitez divorcer à vous mettre d'accord sur les modalités du divorce. Une fois cet accord en place, le rôle de l'avocat consiste simplement à le mettre par écrit et à analyser sa validité au regard de la loi. Dans 99% des scénarios, il n'existe aucun problème.

Doit-on être séparés avant de divorcer ?

Non, pas dans le cadre d'un divorce à l'amiable. Il n'est désormais plus nécessaire d'être séparé·e de son conjoint avant de divorcer. Il est ainsi possible de mettre fin au mariage en tout temps.
En revanche, si un des époux ne veut pas divorcer, il est nécessaire de se séparer pendant deux ans avant d'entamer une procédure de divorce unilatéral. Dans des circonstances exceptionnelles, il est possible de divorcer sans l'accord de son conjoint avant deux ans. L'avocat pourra vous conseiller en la matière dans le cadre d'un entretien personalisé, pour une prix forfaitaire.

Mon époux / épouse ne veut pas divorcer à l'amiable

En cas de difficultés avec l'autre conjoint, il est vivement conseillé d'initier un processus de médiation familiale, processus bien moins onéreux que tout divorce conflictuel.
 Liste des services de médiation dans le canton de Genève .
Si l'autre conjoint refuse obstinement de divorcer, il ne reste plus que la voie d'un divorce unilatéral. Cela implique toutefois une séparation d'au moins deux ans. N'hésitez pas à prendre rendez-vous pour une consultation juridique avec l'avocat pour des conseils en la matière, ceci à un prix forfaitaire.

J'ai des questions spécifiques sur mes droits dans un divorce

Dans ce cadre, veuillez contacter le Cabinet ou téléphoner au   022 707 99 11  pour convenir d'un rendez-vous à un prix forfaitaire. Vous pouvez également prendre un   rendez‑vous en ligne. Il sera toujours possible d'initier une procédure de divorce à l'amiable par la suite.

Étapes clés

L'important étant de s'y prendre dans l'ordre

Schématiquement, les étapes afin de parvenir à un divorce à l’amiable sont les suivantes :

  1. Préalablement, se mettre d’accord sur le principe même de divorcer.

  2. Puis, réfléchir et se mettre d’accord sur les modalités : qui gardera le logement de famille ? Versement d’une pensions alimentaires et, si oui, de quel montant ? Comment se répartir la garde des enfants ? Partage de l’avoir de prévoyance ? Comment se répartir les biens/meubles entre les époux ? Ces éléments seront abordés plus loin.

    En cas de difficultés à se mettre d'accord sur l'ensemble des éléments du divorce, il est vivement conseillé d'initier un processus de médiation familiale, processus bien moins onéreux que tout divorce conflictuel.
     Liste des services de médiation dans le canton de Genève .

  3. Cela fait, prendre rendez-vous avec l'avocat en contactant son secrétariat par téléphone   022 707 99 11 , en indiquant qu’il s’agit d’un divorce sur requête commune, ou en prenant un   rendez‑vous en ligne .

  4. Lors du rendez-vous, les différents éléments que vous avez convenus seront abordés par l’avocat, afin d’analyser leur faisabilité. Si une requête commune de divorce semble faisable, il convient de s’acquitter du forfait de CHF 600.– sur place.

    Si l'avocat constate qu'un divorce amiable ne semble pas envisageable, en raison de fortes divergences ou de problématiques plus complexes, seul le prix de la consultation (CHF 200.–) reste dû à la fin de l’entretien.
  5. Si vous n’avez pas déjà apporté l’ensemble des documents requis, l’avocat sollicitera par écrit, après l’entretien, différents justificatifs complémentaires pour élaborer la requête commune de divorce.

     Liste des documents usuels pour un divorce (PDF)

  6. Une fois les documents obtenus, il rédigera une requête commune, ainsi qu’une convention de divorce. Il vous soumettra un projet et finalisera celui-ci, après avoir obtenu votre avis.

  7. Une fois la requête finalisée, il ne vous restera plus qu’à la déposer au Tribunal. Ce dernier, après avoir sollicité une avance de frais (env. CHF 600.– dans le canton de Genève), vous convoquera à une audience et analysera si un divorce peut être prononcé. Si tel est le cas, il prononcera le divorce plus tard dans un jugement écrit, que vous recevrez chacun par voie postale. A ce jour, aucune requête de divorce à l'amiable réalisée n'a été refusée par le Tribunal.

Principe du divorce

... ou l'élément indispensable avant d'entamer la procédure

En Suisse, il n’est désormais plus nécessaire de se séparer durant 2 ans avant de divorcer à l'amiable. Dès lors, en cas d’accord commun sur le principe du divorce, celui-ci peut être demandé en tout temps, même en l’absence d’une séparation effective des époux.

Il est impératif que les deux époux soient d’accord sur le principe même de divorcer. L’avocat soussigné invite ainsi chacun des époux à bien réfléchir sur le principe du divorce, afin d’éviter une requête commune avortée en cours de procédure.

Chaque époux pour retirer son accord en tout temps en cours de procédure, y compris devant le juge lors de l’audience de divorce. Dans un tel cas, la requête de divorce commune devient caduque. Dans une telle situation, que l’on espère éviter, le montant forfaitaire reste néanmoins dû à l'avocat. Ce dernier ne pourra cependant plus représenter les époux par la suite.


Nous ne sommes pas mariés

Si vous n'êtes pas mariés, la question d'un divorce ne se pose pas. Si vous souhaitez simplement établir une convention de séparation en lien avec l'enfant, les mêmes critères s'appliquent sur la question de la garde, du droit de visite ou la pension alimentaire. Il n'y a aucun partage de l'avoir de prévoyance, ni aucune pension possibles entre adultes dans le cadre d'un couple non-marié ou d'un concubinage. Le juge ne peut pas non plus attribuer le logement à un des concubins de façon contraignante pour le bailleur. Il n'y a pas de splitting AVS non plus.
 L'avocat propose la réalisation d'une convention de séparation pour le même prix pour les couples non-mariés, en lien avec les enfants.

Mon époux / épouse ne veut pas divorcer

En cas de difficultés avec l'autre conjoint, il est vivement conseillé d'initier un processus de médiation familiale, processus bien moins onéreux que tout divorce conflictuel.
 Liste des services de médiation dans le canton de Genève .
Si l'autre conjoint refuse obstinement de divorcer, il ne reste plus que la voie d'un divorce unilatéral. Cela implique toutefois une séparation d'au moins deux ans. N'hésitez pas à prendre rendez-vous pour une consultation juridique avec l'avocat pour des conseils en la matière, ceci à un prix forfaitaire.

Liquidation du régime matrimonial

... ou comment partager les biens communs du couple

Étape souvent la plus fastidieuse, il convient maintenant de partager le mobilier en commun des époux, ainsi que de décider du sort des avoirs bancaires des parties. Soyez pragmatique. L’époux qui quitte le logement veut-il emporter certains biens ou préfère-t-il se refaire un appartement « à neuf » ? L’important est que chacun y trouve son compte. La nécessité de cette étape dépendra également du type de régime matrimonial en place durant le mariage.

Il convient également de régler la question des dettes du ménage, notamment les dettes d’impôts si elles existent : qui les assumeras ou la répartition de celles-ci.

Dans le cadre d’une requête commune, il convient de manière générale de liquider le régime matrimonial avant le dépôt de la requête de divorce, pour éviter toutes problématiques pouvant survenir après le prononcé de celui-ci.

En cas de biens immobiliers communs, il convient de régler le sort de ceux-ci – pour des raisons fiscales notamment – avant de divorcer. Le passage par un notaire est obligatoire. Ce dernier vous conseillera davantage en la matière.


Peut-on partager nos biens librement comme nous le souhaitons ?

Oui, en cas d'accord. Si les deux époux trouvent un terrain d'entente sur la façon de procéder au partage de leurs biens, le juge n'a pas à s'en mêler. Vous êtes chacun libre de faire ce que bon vous semble en la matière, y compris de renoncer à tout partage.

Comment connaître le régime matrimonial en place ?

Si vous n'avez pas fait de contrat de mariage, vous êtes d'office soumis de par la loi au régime matrimonial de la participation aux acquêts. Soyez pragmatique : la plupart des objets ne possèdent plus aucune valeur résiduelle après 5 ou 10 ans, ou même moins s'agissant de l'électronique. Il est donc parfaitement inutile de se battre pour ce genre de broutilles.

Le fisc est-il lié par notre accord de répartition de la dette d'impôt ?

Non. Durant la vie commune des époux, chacun des conjoints est solidairement responsable de la dette d'impôts du couple, ceci au regard de la loi , avec toutefois de petites particularités, parfois au niveau de l'impôt cantonal. En revanche, un accord sur le sujet entre les époux permettrait à l'un des conjoints de se retourner contre l'autre, si par hypothèse il ou elle a été contraint·e de payer l'entier de l'impôt, suite à une demande de l'administration fiscale.

Pourquoi liquider ses biens immobiliers avant la procédure de divorce ?

Pour des raisons fiscales notamment. Souvent, la donation entre conjoint est, selon les cantons , moins taxée, quant elle ne l'est pas du tout, ce qui n'est jamais le cas entre particuliers. Or, après le prononcé du divorce, chacun des desormais ex-conjoints n'apparaît plus comme un époux mais comme un tiers pour l'administration fiscale. En présence de bien immobilier (immeuble ou appartement acquis pendant le mariage), il est conseillé de se renseigner auprès d'un notaire ou d'un fiscaliste, pour davantage d'informaitons sur le sujet.

Domicile conjugal

... ou le sort du logement de famille

Il convient de décider qui restera dans le logement commun après le prononcé du divorce. Le contrat de bail sera, après le divorce, modifié en conséquence, afin que seul un des époux y figure. La régie ou le bailleur ne peut pas s'opposer à ce changement, la décision de justice (le jugement de divorce) étant contraigante à ce propos.

L’époux qui reste dans le logement devra en conséquence assumer seul le montant du loyer.

Si le loyer est trop élevé, il est préférable de faire en sorte de trouver un nouveau logement pour chacun des époux, avant d’entamer une procédure de divorce à l’amiable. En cas d'impayés de loyer, même après le divorce, l'autre conjoint peut être recherché pour le loyer impayé jusqu'au maximum deux ans après le prononcé du divorce, situation que l'on espère toutefois éviter.


Mon bailleur peut-il refuser que le logement me soit attribué·e après le divorce

Non. La décision de divorce qui vous attribue le logement est contraignante à ce propos. Cela signifie toutefois que vous devrez assumer seul le loyer, étant relevé que l'autre époux reste solidaire de celui-ci, en cas de loyers impayés, pour au maximum deux ans à compter du divorce.

Nous n'arrivons pas à nous entendre sur qui devra quitter le logement
En cas de difficultés à se mettre d'accord sur l'ensemble des éléments du divorce, il est vivement conseillé d'initier un processus de médiation familiale, processus bien moins onéreux que tout divorce conflictuel.
 Liste des services de médiation dans le canton de Genève .
Nous sommes déjà séparés

Dans ce cas, ce sujet n'est plus pertinent et vous pouvez passer aux autres points à traiter.

Pensions alimentaires entre époux

... ou comment gérer la transition économique

Les époux doivent se mettre d’accord sur la question de l’éventuelle pension alimentaire (parfois appelée « contribution d’entretien ») pour l’autre conjoint après le divorce.

Le versement d’une telle pension entre adultes n’est pas obligatoire de par la loi et dépend des circonstances, notamment du budget du ménage et de la répartition des rôles durant la vie du couple.

En principe, on part de l’idée que si chacun des époux est autonome financièrement durant le mariage, aucune pension n’est due après le divorce.

Si un des époux n’a pas travaillé pendant le mariage ou a réduit son taux d’activité, notamment pour s’occuper des enfants ou du ménage, il est souvent nécessaire d’un temps d’adaptation avant d’être autonome financièrement. Dans ce cas, une contribution d’entretien limitée dans le temps en faveur du conjoint plus précaire économiquement est possible et même souhaitable.

Se séparer implique nécessairement de nouvelles charges pour les ex-conjoints, ne serait-ce qu'en lien avec le paiement désormais de deux loyers distincts . L'ancienne pratique des tribunaux consistant à octroyer une rente « à vie » à l'autre conjoint n'existe quasiment plus et il est désormais presque systématiquement exigé des deux époux qu'ils reprennent chacun un emploi ou augmentent leur taux d'activité, même en présence d'enfants mineurs.

Il est important que les deux époux puissent s’en sortir financièrement après le divorce, sans devoir être tributaire de l’aide sociale, qui est subsidiaire au devoir de solidarité des époux.


Dois-je reprendre un travail après 40 ans ?

En principe, oui. Par le passé, les tribunaux considéraient qu'une épouse qui n'avait jamais travaillée ou s'était occupée du ménage ou des enfants ne pouvait plus reprendre un travail passé la quarantaine. Cette pratique n'existe plus et a été abolie. Désormais, les tribunaux exigent dans la grande majorité des cas que celui qui ne travaillait pas ou peu durant la vie commune reprenne un emploi, afin d'assurer l'indépendance financière des deux conjoints après le divorce. Un temps d'adaptation sera souvent nécessaire, de sorte qu'il est souvent préconisé une contribution d'entretien de l'autre conjoint, pendant une certaine durée.

Dois-je reprendre un travail si je me suis occupé·e des enfants ?

En principe, oui. Schématiquement, les tribunaux exigent une reprise d'un travail à 50% dès que l'enfant le plus jeune entre à l'école obligatoire (c'est-à-dire à l'âge de 4 ans dans la majorité des cantons), à 80% dès l'âge de 12 ans de l'enfant et 100% dès l'âge de 16 ans. Le pourcentage exigé peut être adapté en fonction des particularités du cas (p.ex. la prise en charge d'un enfant handicapé ou d'une famille nombreuse). Un temps d'adaptation doit nécesseraiement être prévu pour le conjoint qui doit reprendre une activité lucrative.

Que faire si un des conjoints est à la retraite ?

Si vous êtes à la retraite, on ne peut pas exiger une reprise d'une activité professionnelle. La question d'une pension dépend de plusieurs facteurs. En principe, un partage de rente sera effectué dans le cadre du partage de l'avoir de prévoyance ; la quotité dépendra de la durée du mariage. Si le montant se révèle insuffisant pour l'un des conjoint pour vivre dignement, il est parfois possible de soliciter d'un des époux qu'il puise dans sa fortune, si elle s'avère suffisament importante et si le mariage a duré de nombreuses années. En l'absence de fortune ou si la situation financière des parties est limitée, aucune pension ne sera en principe fixée.
 Le fait, pour un conjoint, de renoncer à une pension à laquelle il ou elle avait droit peut entraîner des sanctions au niveau des prestations complémentaires (PC) et sociales.

Je souhaite contester ou modifier une pension alimentaire actuellement en vigueur

Dans ce cadre, veuillez contacter le Cabinet ou téléphoner au   022 707 99 11  pour convenir d'un rendez-vous pour une consultation juridique à un prix forfaitaire. Vous pouvez également prendre un   rendez‑vous en ligne. L'avocat analysera les chances de succès de la démarche et vous conseillera en la matière.

Enfants : garde et pensions alimentaires

... ou comment s'assurer du bien-être de vos enfants

Dès qu’il est question d’enfant, le juge possède un droit de contrôle sur l’accord convenu : cela signifie qu’il n’est pas obligé de valider la solution retenue par les époux, notamment s’il estime qu’elle ne sert pas les intérêts de l’enfant. En pratique, à moins d’un problème flagrant, il aura tendance à accepter la solution choisie par les parents.

En premier lieu, il faut se mettre d’accord sur les modalités du droit de visite : garde alternée (une semaine chez l’un, une semaine chez l’autre), droit de visite classique (un week-end sur deux, ainsi que le mercredi) ou droit de visite personnalisé, la solution doit correspondre au bien-être de l’enfant, mais aussi de la disponibilité des parents, notamment vis-à-vis de leurs obligations professionnelles. Les modalités du droit de visite auront une influence sur la question de la pension alimentaire.

Sur la pension alimentaire, il convient que celle-ci couvre les charges mensuelles de l’enfant. En cas de droit de visite classique (un week-end sur deux), on part du principe qu’un des parents doit assumer seul financièrement l’enfant, dans la mesure où l’autre s’en occupe « en nature » le reste du temps, c'est-à-dire par la prise en charge de celui-ci le reste de la semaine. En cas de garde alternée, une répartition des charges mensuelles de l’enfant en fonction du revenu disponible de chacun des parents est souvent préconisée.

Le parent débiteur (celui qui devra payer la pension alimentaire) doit pouvoir assumer financièrement la pension convenue, au regard de ses propres charges incompressibles. Si les deux parents ont des revenus modestes, il est exceptionnellement possible que la pension ne couvre pas entièrement les charges de l'enfant.

En cas de difficulté à établir le montant approprié, l'avocat se chargera de calculer un montant adéquat lors de l'entretien, pour l'élaboration de la convention de divorce.


Exemple de calcul de pension ?

Calcul des charges mensuelles d'un enfant

Enfant de 8 ans ; garde d'un week-end sur deux
± Description des charges ou revenus Montant
Base mensuelle * (< 10 ans) 400.00
+ Part de loyer du parent gardien (15% de 1'500 fr.) 225.00
+ Assurance maladie (LAMAL) 150.00
Subsides d'assurance maladie   70.00
+ Parascolaire   75.00
+ Transports publics (abonnement)   35.00
Allocations familiales 200.00
= Total des charges incompressibles 615.00
* Plus d'information dans le document sous fiche pratique

Quelles sont les charges prises en compte dans le calcul ?

Pour l'essentiel, les tribunaux appliquent les principes applicables en matière de poursuites et faillites, notamment au regard des normes d'insaisissabilité , avec parfois des critères plus larges, si la situation financière des parents le permet. Une base mensuelle de CHF 400.– ou CHF 600.– est appliquée en fonction de l'âge de l'enfant (± 10 ans) et comprend les frais alimentaires, de vêtements, de linge, de produits d'hygiène, etc. de sorte qu'il ne faut pas les ajouter en plus dans le calcul. Il faut en revanche rajouter une participation au loyer (env. 15%), la prime d'assurance-maladie, les frais de garde et les frais de transport notamment.
Uniquement les charges régulières et indispensables doivent être comptabilisées. Les charges extraordinaires, comme un appareil dentaire, un voyage scolaire ou autre ne sont pas incluses dans le calcul (mais les modalités de répartition desdites charges entre les parents pourront figurer dans la convention).
 Pour plus d'informations, veuillez consulter  le document sous fiche pratique.

Mon enfant est âgé de plus de 18 ans (enfants majeurs)

Les enfants majeurs ne font pas parties de l'accord de divorce, de sorte qu'il ne faut pas leur calculer une pension alimentaire. Uniquement les enfants mineurs sont concernés.
 Un enfant tout juste majeur, encore aux études, pourrait être pris en compte dans les charges des parents mais attention : l'entretien d'un enfant majeur est subsidiaire par rapport à un enfant mineur ou l'autre conjoint.

Le montant pourra-t-il être révisé ou modifié par la suite ?

En principe, oui, en cas de variations importantes et durables des charges de l'enfant ou de la situation financière des parents, comme le permet la la loi . Une modification de CHF 10.– ou CHF 30.– dans les charges de l'enfant n'est pas un changement important, l'idée étant d'éviter de devoir retourner chaque année chez le juge pour des montants insignifiants.
 Pour tenir compte de l'évolution des prix, il est souvent préconisé des montants en fonction de l'âge de l'enfant (entre 5 et 10 ans ; entre 10 et 15 ans ; etc.) avec une augmentation p.ex de CHF 100.– entre les différents paliers, pour tenir compte de l'évolution des coûts et des primes d'assurance-maladie. Il est également possible d'indexer la pension à l'inflation, mais cela implique de recalculer le montant chaque année.
 Le fait de perdre son emploi n'est pas systématiquement considéré comme un changement durable pour justifier une révision. Il faudrait plutôt analyser sur le long terme si cela entraîne une perte durable et importante de revenus, qui conduirait à l'impossibilité de payer la pension fixée dans la convention.

Est-il possible de renoncer à fixer une pension alimentaire pour un enfant ?

En principe, non. La loi impose que l'intérêt de l'enfant soit préservé, ce qui oblige le juge à vérifier que l'accord entre les parents ne lèse pas les intérêts de l'enfant et que son entretien soit assuré, y compris au niveau financier. Si les parents n'arrivent pas à se mettre d'accord sur un montant, il est possible de laisser ce point indécis dans la convention de divorce et de laisser le juge fixer lui-même le montant. Toutefois, cette solution n'est pas conseillée, car il arrive parfois que les parents soient surpris du montant et refuse de divorcer.
 L'avocat se chargera de vérifier et de proposer un montant calculé conformément à la loi, au regard des charges de l'enfant et des parents.

Je suis actuellement au chômage, dois-je payer une pension pour mon enfant ?

En principe, oui. La loi oblige chacun des parents à faire tout ce qui lui est objectivement possible pour se procurer un revenu suffisant pour assurer l'entretien de son enfant. L'aide sociale est subsidiaire et intervient uniquement en dernier lieu. Si un juge estime qu'un des parents ne fait pas les efforts nécessaires pour retrouver un travail, il peut lui attribuer un revenu hypothétique, c'est-à-dire un revenu fictif dans le cadre du calcul. Le parent qui refuse de travailler, sans raison objective, risque même une condamnation pénale .

Je souhaite contester ou modifier une pension alimentaire

Dans ce cadre, veuillez contacter le Cabinet ou téléphoner au   022 707 99 11  pour convenir d'un rendez-vous pour une consultation juridique à un prix forfaitaire. Vous pouvez également prendre un   rendez‑vous en ligne. L'avocat analysera les chances de succès de la démarche et vous conseillera en la matière.

Partage de l'avoir de prévoyance

... ou le sort du 2e pilier (LPP)

En principe, l’avoir de prévoyance accumulé pendant le mariage entre les époux est partagé par moitié au jour du dépôt de la requête de divorce. C’est la règle. Il s’agit souvent de la solution la plus simple et les plus équitable pour les époux.

Toutefois, il est possible exceptionnellement de renoncer au partage (ou de s’écarter d’un partage par moitié), à condition que les deux conjoints bénéficient d’une prévoyance suffisante. Tel est le cas si les revenus étaient relativement semblables entre les époux durant le mariage ou si les deux époux travaillaient tout le long du mariage.

Si un des époux a réduit son temps de travail pour s’occuper de l’enfant ou du ménage, il est en principe équitable de maintenir la répartition par moitié des avoirs de prévoyance, afin de combler la lacune de prévoyance qui en résulte.

Le juge possède ici également un droit de contrôle : il n’est pas lié par les conclusions des parties (même en cas d’accord) et peut s’en écarter, s’il estime qu’un des époux ne bénéficiera pas d’un avoir de prévoyance suffisant après le divorce. Le partage de l'avoir de prévoyance constitue la règle et s'en écarter l'exception, qui n'est admis que très rarement par les tribunaux.

Les informations requises doivent être demandées à la caisse de pension de votre employeur (si vous êtes salarié·e) ou auprès de la fondation qui gère votre compte de libre-passage (si vous êtes temporairement sans activité lucrative, notamment au chômage).

Le montant déterminant qui sera partagé correspond à l'avoir de prévoyance accumulé depuis la date du mariage jusqu'au dépôt de la requête de divorce au Tribunal. Il est impératif que les attestations solicitées par les époux auprès de leurs caisses de prévoyance respectives couvrent la même période.

Si un des conjoints est à la retraite ou perçoit une rente d'invalidité, des règles spéciales s'appliquent, de même lorsque le divorce est demandé par des couples à la retraite. Cas échéant, cette problématique sera discutée avec l'avocat lors du premier entretien.


J'ignore où se trouve mon avoir de prévoyance (LPP ou 2e pilier)

Si vous êtes salarié·e, vous pouvez soliciter cette information auprès de votre employeur.
Si vous êtes temporairement sans emploi, votre avoir de prévoyance devrait en principe se trouver auprès d'un compte de libre-passage.
 Si vous ignorez où se trouve l'ensemble de vos avoirs de prévoyance, notamment si vous avez changé fréquemment d'emplois, vous pouvez solliciter cette information  auprès de la Centrale de 2e pilier , afin d'obtenir le nom des caisses de prévoyance compétentes, en remplissant le formulaire dédié. Il faudra par la suite solliciter une attestation à l'ensemble des caisses, afin de reconstituer le montant total de vos avoirs de prévoyance.
 Demande de recherche de mon avoir de prévoyance LPP 

Je suis à la retraite / je perçois une rente d'invalidité

La perception d'une rente d'invalidité avant la retraite n'empêche plus le partage de l'avoir de prévoyance. En terme technique, c'est la prestation de sortie de votre caisse LPP qui va être partagée.
Si vous percevez une rente de retraite (anticipée ou non), c'est un certain pourcentage de la rente de 2e pilier (à ne pas confondre avec la rente AVS) qui va être partagée et transformée en rente viagère pour l'autre conjoint. La quotité du partage dépendra de la durée du mariage et du temps qui s'est écoulé depuis la retraite. En pratique, si un mariage a duré plus de 30 ans, c'est l'entier de la rente qui sera partagé de manière équitable
 En l'absence d'accord entre les époux sur le sujet, l'avocat se chargera de calculer la quotité prévisible de partage.

Peut-on renoncer au partage AVS (splitting) ?

Non. Il ne faut pas confondre le 1er pilier, c'est-à-dire l'AVS, avec le 2e pilier, c'est-à-dire l'avoir de prévoyance de votre caisse de pension ou la LPP. Le revenu comptabilisé durant le mariage dans le cadre du 1er pilier (AVS) est partagé en deux lors du divorce, c'est ce qu'on appelle le splitting. Il n'est pas possible de déroger au splitting AVS et le processus se fait en principe d'office. Il est possible de demander le splitting immédiatement après le divorce (pratique conseillée) ou après coup, lors de la perception de la rente retraite (pratique déconseillé, ceci pour éviter toute erreur de calcul de la caisse et une demande de remboursement qui en découlerait).
 Plus d'information sur le splitting le site de l'AVS  [archive]
 Formulaire de demande de splitting après le divorce 

Les éléments précités sont des points essentiels à résoudre avant d’entamer une requête commune de divorce. Les époux doivent impérativement en discuter et trouver un accord sur ces questions, afin que l’avocat puisse élaborer la requête et la convention de divorce en conséquence, si la solution choisie par les époux le permet. En cas de desaccord, il est recommandé de passer par un processus de médiation.
 Liste des services de médiation dans le canton de Genève .

Dissolution d'un partenariat enregistré

... pour les couples de même sexe

La même offre forfaitaire s'applique également en matière de dissolution d'un partenariat enregistré ou d'un divorce pour les couples de même sexe, marié·e·s après le 1er juillet 2022.

Les règles – dans le cadre d'un partenariat enregistré soumis à l'ancien droit – sont sensiblement les mêmes que pour un divorce, notamment en matière de logement de famille, de pension pour l'autre conjoint ou l'enfant du couple, ou du partage de l'avoir de prévoyance professionnelle. Sur le partage des biens, en principe et sauf convention contraire, les époux de même sexe sont soumis d'office à la séparation de bien dans le cadre d'un partenariat enregistré.

Secret professionnel

... ou la confidentialité garantie de l'avocat

L’ensemble des éléments abordés depuis le premier entretien sont soumis au secret professionnel de l’avocat.

Si, en cours de procédure, les époux ne parviennent pas à se mettre d’accord sur le divorce et ses modalités, l’avocat constatera l’échec de la procédure de divorce en requête commune. Il ne pourra plus représenter les époux pour la suite, y compris pour une requête unilatérale de divorce, en raison des informations couvertes par le secret professionnel qu’il aura obtenues lors des entretiens.

En cas d'échec du divorce à l'amiable en cours de procédure, le montant forfaitaire de CHF 600.– versé peut être réduit d’une juste proportion, au regard du travail accomplis par l’avocat jusqu’au constat d’échec. Cette réduction est à la libre discrétion de l'avocat.

Si le desaccord a lieu après la rédaction d'une convention, la somme entière du forfait reste due à l'avocat.

Contact

Me Jean-Philippe Anthonioz reçoit uniquement sur rendez-vous.

Si vous souhaitez davantage de conseils, n'hésitez pas à contacter téléphoniquement le secrétariat de l'Étude, afin de convenir d'un rendez-vous pour un entretien à un prix forfaitaire. Vous pouvez également joindre l'Étude à l'aide des coordonnées et moyens ci-après. Vous pouvez également prendre un   rendez-vous en ligne

Téléphone Téléphone

Tél. : 022 707 99 11
de 9h-12h & 14h-17h, du lundi-vendredi

Transports publics Transports publics

En tram : n° 14 et 15, arrêt "Stand"
En bus : n° 1 et D, arrêt "Stand"
En voiture : places de parc sur la rue Jean-Petitot
Le Cabinet (VS Avocats) se trouve au 4e étage.

Réseaux sociaux Réseaux sociaux & vCard


Formulaire de contact


Avertissement
Veuillez noter que toute transmission par internet peut entraîner des problèmes de confidentialité des données et qu'il n'existe aucune garantie que le message soit bien transmis (risque d'être considéré comme un message indésirable [spam] et effacé automatiquement par le système). L'expéditeur en assume l'entière responsabilité. En tous les cas, aucune urgence ne doit être adressée par formulaire, courriel ou télécopie. À défaut d'une confirmation écrite, aucun mandat n'est réputé accepté par l'avocat.

 Retourner au site principal